26/11/2006 : Bizarre...
Bizarre que l'on soit plus préoccupé de ce que les autres pensent, mais non pas de la propre perception de soi-même.
Le paradoxe d'aujourd'hui est que :
Nous avons la patience de construire de grands édifices mais pas la patience suffisante pour contrôler nos colères.
Nous avons des édifices plus élevés et des autoroutes plus larges, mais notre niveau de tolérance est plus bas et notre esprit est plus étroit.
Nous dépensons davantage, mais nous nous amusons moins.
Nous habitons des maisons plus grandes, mais les familles sont plus petites.
Nous jouissons de plus de commodités, mais nous avons moins de temps libre.
Nous accumulons plus de diplômes, mais nous faisons preuve de moins de logique, moins de discernement.
Nous avons plus de connaissances, mais moins de jugement.
Nous avons plus de médicaments, mais moins de santé.
Nous avons multiplié nos possessions, mais nous avons réduit nos valeurs.
Nous parlons beaucoup, nous aimons juste un peu, et nous haïssons trop.
La science permet de vivre plus longtemps, mais nous avons priorisé la quantité sur la qualité, car pour plusieurs en bout de ligne, la vie est triste et monotone.
Nous avons fait le voyage aller-retour vers la lune, mais nous avons de la difficulté à traverser la rue pour rencontrer nos voisins.
Nous avons des revenus plus élevés, mais le moral plus bas.
Nous vivons à une époque où il y a plus de liberté, mais moins de joie.
Nous avons bien davantage de nourriture, mais moins de nutrition.
Nous avons conquis l'espace intersidéral, mais pas notre espace intérieur...