Bouleversement érotique
Juillet 2005
J'aime ce qu'il est, comment il fait les choses. La façon qu'il a de me regarder quand il me fait l'amour. Ses yeux fouillent les miens jusqu'au fond. S'accaparent mon plaisir, le dissèquent. Et je détourne le regard comme si la pudeur me forçait à le faire. Il voit ma jouissance. Il l'entend. Il la devine sûrement. Je ne sais pas ce qu'il pense à ce moment-là. Mais moi je sens quelque chose en bas. Quelque chose qui me prend le ventre et qui remonte doucement. Foudroyée d'éprouver un bien pareil. Je ne savais pas encore que mon bas-ventre était capable de tant de passion. Il entre en moi, me pioche, me creuse, me sonde et je suis chaque fois étonnée du bonheur qui s'échappe de mes tripes. La bouche se fait le porte-parole de mon émotion. Elle ne sait plus contenir les cris. Elle les laisse s'échapper partout. Deux corps affolés, enveloppés par des râles démoniaques. Et lorsqu'ils se mettent à ressembler à des pleurs, c'est l'explosion des entrailles. La chose d'en bas qui s'exalte à l'intérieur. Qui disloque tout sur son passage. Jamais encore le sexe d'un homme ne m'avait bouleversée à ce point.
Je me demande comment il fait ça. Comment il peut faire ça. Je me sens petite fille face à une telle découverte. Avant lui, le roi clito était le maître. Un doigt habile, une langue experte et le serf vagin était anéanti. Maître clitoris m'offre des orgasmes, mais serviteur vagin se venge et me révèle un plaisir autre. Pas d'insatisfaction. Pas de frustration. Mais une sensation de plénitude indescriptible. Envie de le refaire encore et encore. Sentir à nouveau la douceur de son membre incandescent entrer en moi. Chaleur. Tendresse. C'est si agréable que mon corps en tremble de saisissement. Je suis désemparée dès qu'il me transperce. Je ne sais plus où je suis, qui je suis, ce qu'il convient de faire. Mon âme s'envole. Me laisse seule avec lui dans moi. Je ne suis plus qu'un ventre affamé qui se laisse envahir par un pieu-friandise. Et j'aime ça !
Alexa - Sans commentaire...